Appel de la faune sauvage
Être résilient, c’est dans notre nature, et notre faune sauvage en fait aussi partie ! Alors lorsqu’une catastrophe survient, comme celle de l'ouragan Ian, nous gardons un œil attentif sur le bien-être et l'évolution de nos voisins sauvages.
Ayant pour mission de recueillir des données à partir des observations de la faune dans la région, la Sanibel-Captiva Conservation Foundation (SCCF) a signalé un pic du nombre d'oiseaux de rivage par rapport aux années précédentes. Pour le mois de novembre 2022, les données ont enregistré le deuxième plus grand nombre d'individus ailés de rivage par rapport au même mois au cours des cinq dernières années - 4 734 individus et 27 espèces, pour être exact.
Autre bonne nouvelle, la SCCF a annoncé que tous les pygargues à tête blanche qu'elle a l’habitude de surveiller autour de Sanibel et Captiva ont tous été recensés. Non seulement la plupart des neuf structures de nidification sur place ont survécu à l'ouragan Ian, mais certains pygargues ont même été aperçus en train de reconstruire celles qui avaient été endommagées.
À la Clinic for the Rehabilitation of Wildlife (CROW), il nous a été possible d’observer, de l'intérieur, comment la faune sauvage résiste aux catastrophes naturelles. Nous avons constaté que les oiseaux peuvent se blottir près des broussailles épaisses ou encore se percher plus haut dans les arbres, tandis que les oiseaux migrateurs, pour leur part, peuvent simplement quitter la région plus tôt que prévu pour, en fait, devancer la tempête. Après le passage de l'ouragan Ian, certains oiseaux, comme la magnifique frégate, ont été retrouvés à plus de 60 km à l'intérieur des terres - ce qui laisse penser qu'ils ont pu se déplacer même si la tempête a déferlé.
Du côté de Sanibel Island, l'observation des lapins des marais a été un plaisir, et des indices nous laissent croire que d'autres habitants du sol se sont réfugiés dans des terriers et autres endroits abrités. Selon la Cape Coral Friends of Wildlife (CCFW), les chouettes des terriers bien-aimées se portent également bien depuis le passage de la tempête. En général, elles sortent de leur terrier pendant une tempête pour trouver un terrain plus élevé mais qui reste à proxomité de leur habitat.
La vie marine a cette capacité étonnante de ressentir l’arrivée prochaine des tempêtes. Elle le fait en détectant la pression barométrique de l'eau. Et lorsque cela se produit, elle peut vite se réfugier dans les profondeurs et ainsi laisser la tempête déferlée au-dessus d'eux. Par ailleurs, comme les animaux semi-aquatiques – exemple, les alligators – ne peuvent pas nager en eaux profondes, ils ont alors tendance à se réfugier dans les rochers.
L'ouragan Ian a touché terre au moment où la saison de nidification des tortues de mer tirait à sa fin, saison qui s'étend du printemps à la fin de l'automne (avec un pic en juin et juillet). Les tortues de mer ne pondent pas tous les ans, et lorsqu'elles le font, elles ont tendance à pondre plusieurs fois au cours de la saison et ce, par instinct d’augmenter les chances de survie des œufs. Cela dit, bien que le nombre de nids de tortues de mer ait légèrement diminué à Sanibel et Captiva par rapport à l'année précédente, leur nombre est plus élevé dans d'autres zones comme le Lovers Key State Park et Bonita Springs (avec 283 nids, le plus grand nombre de tous les temps) – contribuant ainsi à une saison record. Les Amis du Cayo Costa State Park ont récemment signalé des chiffres records à Cayo Costa, avec 572 nids et un peu plus de 40,000 2,000 éclosions réussies. De plus, les experts ont recensé environ 125,000 XNUMX nids et plus de XNUMX XNUMX éclosions sur les plages du comté de Lee.
Durant le passage de la tempête, de nombreux centres de sauvetage et de réhabilitation ont subi des dommages. Aujourd’hui, ils accueillent volontiers le soutien de la communauté. Rendez-vous au Nature Store pop-up du JN "Ding" Darling National Wildlife Refuge au Coconut Point Farmers Market d'Estero, les jeudis de 9h à 1h.
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